A fin mai, l’activité export de Sica Atlantique sur la campagne 2018/2019 est quasiment identique à celle de la campagne précédente à la même date, avec 2.14 millions de tonnes.
Ce chiffre globalement constant masque des disparités notables entre les différents produits manutentionnés : en effet, les sorties de maïs et de pois sont en net retrait, alors que d’autres espèces affichent une progression significative, notamment les orges (+15%) et le blé dur (+40%).
Pour ce qui concerne les destinations, on observe que les affaires au départ des installations Sica Atlantique se sont surtout focalisées sur le Maghreb, avec presque un demi-million de tonnes vers l’Algérie et 225 kt vers le Maroc. On note également une augmentation du trafic intra-communautaire, en particulier vers l’Italie sur un flux de blé dur (+70%) ainsi que vers le Portugal et le Royaume-Uni.
La campagne qui se termine a confirmé une nouvelle fois que le marché export français doit savoir gérer des périodes d’intense activité, suivies de moments d’accalmie. A cet égard, les investissements de Sica Atlantique visant à augmenter les débits d’expédition auront démontré, dès cette année, leur utilité pour absorber des à-coups logistiques.
A ce stade, la récolte 2019 s’annonce prometteuse en France mais également chez d’autres pays exportateurs, dont ceux du bassin de la Mer Noire. L’activité du mois de juillet à La Pallice donnera le ton du positionnement de nos céréales sur le marché international.